Et si…

Et si…..
Et s’il était temps de partir ?
De faire nos valises, de quitter la France
La France qu’on a aimée, la France dans laquelle on a grandi avec nos voisins juifs, musulmans, chrétiens, athées
La France ou aller à l’école juive était un acte religieux et non pas une nécessité absolue
La France ou après la profanation du cimetière de Carpentras nous étions 1.000,000 dans la rue quand pour Ilan nous étions péniblement 50.000.
La France ou marcher avec une kippa ne représentait pas un acte héroïque voire suicidaire
Alors oui c’est sûrement très dur de tous laisser, oui c’est se reconstruire ailleurs sans ses repères, ses amis, sa famille parfois.
Oui il faut souvent renoncer à une situation financière stable et confortable
D’autres l’ont fait avant nous !!!!
Nos parents ou grands-parents n’ont-ils pas tout abandonné en Afrique du Nord ou en Europe de l’Est ?
Ils sont partis ou plutôt ont été chassés, ils ont laissé les maisons, magasins et autres
Ils se sont reconstruit pour nous offrir ce que nous sommes
Alors à notre génération de protéger nos enfants, à notre génération de leur offrir un monde meilleur, à notre génération de passer outre les questions et les angoisses !
Il existe UNE différence de taille avec les générations qui nous ont précédées : NOUS AVONS NOTRE PAYS, celui d’où personne ne nous chassera : ISRAEL !!
Alors oui en ISRAËL tout n’est pas rose, oui il y a les attentats, oui il y a l’armée, oui l’israélien ne sait pas faire la queue chez le boucher…!!!!
Mais avant tout, on est chez nous !
Ce n’est pas abandonner le combat que d’envisager l’Alyah, c’est anticiper une chose qui semble inéluctable à très court terme…

Voilà ce qu’ont inspiré les tristes et inquiétants derniers évènements en France et en Europe à un de nos amis, fidèle de notre Centre Beth-Hillel de Sucy.

 

Un grand Mazel Tov à notre Maire Marie-Carole Ciuntu…

Nous avons la joie de vous annoncer que notre Maire Marie-Carole Ciuntu est devenue Maman vendredi dernier en donnant naissance à deux beaux petits garçons.

De la part de toute la communauté Beth-Hillel de Sucy, un grand Mazel Tov et tous nos vœux de bonheur à la Maman et aux petits.

Voici le mot de notre Président envoyé à notre Maire de Sucy :

Très chère Marie-Carole,

Je viens d’apprendre la lumineuse nouvelle, quel bonheur aussi pour toute ta famille, tes proches et tes amis à l’annonce de la naissance des jumeaux. Nous partageons pour notre part ton bonheur et ta joie. Nous formulons dans nos prières les vœux de santé, de joie et de réussite pour tes enfants et nous nous réjouissons à l’avance de te rencontrer avec… le double landau !!!

Affectueusement,

Raphy Marciano

 

 

Bruxelles, Créteil : «Restez vigilant dans la défense de nos valeurs»…

Ainsi la haine n’a plus de limite et n’a peur de rien, ce qui est par excellence la méthode et le but recherché par les auteurs de ces actes de terrorisme : faire peur, répandre le trouble et le sentiment d’insécurité, particulièrement au sein de la communauté juive d’Europe.

Le message est double : aux Juifs il dit « partez d’Europe, votre seule présence est une forme de résistance insupportable à nos objectifs politiques et religieux ; aux Européens, il dit « attention, rien ne saurait nous intimider, ni vos lois, ni votre police, ni vos droits d’égalité et de respect de la personne. Nous créons la peur car seule celle-ci est le terreau de notre pouvoir ».

Le terrorisme antijuif et antisioniste est en train de gagner.

Si on se reporte au récent sondage organisé par Siona et JForum sur l’antisémitisme en France en 2014, effectué à partir d’un échantillonnage de 3833 personnes sur la base de 16 questions posées par internet du 17 avril au 16 mai 2014 :

  • 74,2% des personnes interrogées envisagent de quitter la France, dont 29,9% pour cause d’antisémitisme et presque autant (24,4%) pour préserver leur identité juive, reconnaissant implicitement que celle-ci est menacée.
  • 92,2% de ces personnes considèrent que l’antisémitisme est très inquiétant dans notre pays ; 76,3% sont inquiets quant aux attaques des fondements mêmes du judaïsme et 93% considèrent que les moyens mis en œuvre pour lutter contre ces actes de haine contre notre communauté sont inefficaces ou peu efficaces, en grande partie à cause de la désinformation des médias concernant le conflit israélo-palestinien (93,4%) et de la propagande islamo-intégriste et pro-palestinienne (93%).

Siona recevait le 18 mars dernier dans ses locaux parisiens, Ariel Kandel, directeur général de l’agence juive. Roger Pinto, président de Siona, faisait état à cette occasion, d’un afflux des demandes de départ des Juifs de France pour Israël et regrettait les délais trop longs et les procédures fastidieuses pour s’y installer. Ce qui constitue, a rappelé monsieur Pinto, « un défi commun à relever ».

A cette question de Roger Pinto, monsieur Kandel a répondu longuement, dans un exposé clair et précis.

En France, a précisé d’emblée monsieur Kandel, il existe de nombreuses raisons de s’installer en Israël : l’antisémitisme grandissant bien sûr, mais aussi la crise économique et l’attrait pour un pays en pleine croissance. En 2012, 1907 juifs français ont fait leur Alyah. Ils étaient 3300 en 2013. Ils devraient être entre 5 et 6 000 en 2014. « Cet afflux numérique n’était pas prévisible (…) ce qui explique que l’Agence est submergée depuis septembre-octobre derniers, et répond dans la mesure de son possible ». Le temps d’attente pour obtenir un rendez-vous est de trois semaines en moyenne, délai somme toute raisonnable.

Monsieur Kandel a ajouté que L’Alyah ne s’improvise pas. C’est une procédure qui peut prendre, en effet, plusieurs mois selon les cas de chacun. C’est aussi un projet personnel et familial qui se prépare. L’Agence juive insiste sur la nécessité de s’interroger sur sa relation à Israël et aux moyens que chacun se donne pour s’intégrer au pays, comme trouver rapidement un travail, parler l’hébreu, y résider plusieurs mois par an. Les jeunes sont privilégiés car leurs capacités d’adaptation sont porteuses de succès et d’avenir.

L’avenir des Juifs de France est … en France.

Synagogue de Créteil

Synagogue de Créteil

Faut-il céder au sauve-qui-peut général et à la peur habilement organisée par ces actes de terrorisme en France et en Europe ? Les Juifs doivent manifester leur colère mais garder à l’esprit que c’est notre présence qui dérange et que c’est précisément notre détermination à défendre ici même les valeurs de la communauté comme celles de la République qui permettront de faire reculer les dangers et les menaces insupportables qui pèsent sur l’avenir de tous les Européens.

Une manifestation s’est tenue devant l’Ambassade de Bruxelles, au 9 rue de Tilsit, 75017 Paris Dimanche 25 mai à 18h00 en hommage aux victimes et en soutien aux familles.

Une belle façon de dire non. Non à la peur, non à la défaite de nos valeurs et de nos libertés.

Jean-Paul Fhima Source tribunejuive.info

Monter sa boîte en Israël : les erreurs à éviter…

Qui dit nouveau départ, dit aussi nouveau moyen de gagner sa vie. Nous vous proposons de lire, le papier pratique de Nathalie Garson (rédactrice pour actuj.com), une étude de cas, qui met en lumière les erreurs à éviter et les bonnes idées pour entreprendre en Israël.

Nathalie et Laurent Ben Haim sont des commerçants. Depuis Paris, où ils faisaient les marchés pour vendre des foulards, en passant par leur magasin de chapeaux à Nice, pour arriver enfin en Israël où ils se lancent dans la pâtisserie. Quand les Ben Haïm font leur alyah, il y a 6 ans, ils ne savent pas de quoi ils vont vivre. Ils comptent sur leur sens des affaires et leur flair pour trouver une idée de business, mais « le problème est », comme dit Laurent, « que tous les Français ont les mêmes idées quand ils arrivent en Israël : faire de l’import-export avec la France ou ouvrir un restaurant ».
Alors, en attendant d’avoir l’éclair de génie, Laurent continue de faire la navette avec la France. Mais très vite, ils décident de vendre le magasin et de s’investir entièrement en Israël. Nathalie qui a toujours aimé cuisiner prend des cours de pâtisserie, et c’est là que les Ben Haïm décident d’ouvrir une école de pâtisserie. Ils investissent dans du matériel, font de la publicité, inscrivent les premiers élèves et lancent NESS Pâtisserie – la première école de pâtisserie Française à Jérusalem.
Ne compter que sur sa bonne étoile?
Cependant, Laurent se rend vite compte que la profitabilité de l’activité n’est pas optimale et que le temps investi à enseigner pourrait être rentabilisé par la production et la vente de gâteaux en magasin. Ils ouvrent donc une pâtisserie à la Moshava Germanit et lancent l’activité de NESS Pâtissier.
« Nous sommes content de là où nous sommes aujourd’hui », explique Laurent, « mais notre objectif est de stabiliser notre business et de trouver les fonds pour ouvrir d’autres magasins. » « Cela n’a pas été facile de monter un business en Israël, » précise Nathalie. « En France on a nos repères et l’on sait à qui demander, alors qu’ici on ne connait pas le marché, le système, les lois et l’on ne parle pas la langue. »
Comme beaucoup de Français qui pensent monter un business en Israël, Nathalie et Laurent Ben Haim ont compté sur leur bonne étoile pour trouver ce qui pourrait marcher. Dans leur cas, il aura fallu six ans pour monter et stabiliser leur affaire. Mais peut-on encore n’envisager Israël que comme « le pays des miracles »?
Alors, on fait quoi ?
Lorsque, comme Nathalie et Laurent, on connait sa valeur de commerçant et sa capacité de travail, Israël représente une vraie terre d’opportunités. Cependant, l’entrepreneur qui saura observer les potentiels du marché Israélien, les domaines en pointe comme les lacunes de l’économie ou de la culture Israélienne, auront une longueur d’avance qui leur permettra de gagner du temps et donc, de l’argent.
Mais concrètement, comment procéder?
Concrètement, il ne faut pas se fier qu’à ses intuitions d’homme d’affaire, à des aprioris ou encore à des bruits qui courent, mais à des faits et des chiffres. Tout comme la France, Israël bénéficie d’informations sur son économie qui sont accessibles par le Bureau Central des Statistiques, et il existe des sociétés de conseil qui proposent des études de marchés plus précises à différents niveaux.
Il reste ensuite à l’entrepreneur à être conscient de ses propres compétences et de ce qu’il – ou elle – pourrait apporter à une société dynamique, jeune et exigeante telle qu’Israël. Et d’avoir l’intelligence de les utiliser dans les domaines identifiés comme représentant des opportunités potentielles sur le marché israélien. La vraie opportunité de business se trouve à la croisée des chemins entre une compétence ou un produit que vous possédez, et un besoin identifié sur le marché israélien et exprimé par un public cible potentiel.
En guise de conclusion Dans le cas décrit, Nathalie et Laurent ont réussi à trouver ce point de rencontre : ils ont essayé plusieurs directions avant de tomber sur la bonne, et c’est peut-être en tombant qu’on apprend à marcher. On leur souhaite toutefois, à eux et a tous les futurs entrepreneurs en Israël, d’utiliser des outils qui existent qui peur permettront d’assurer une croissance exponentielle.
Souce : actuj.com, Rédacteur Nathalie Garson

NOS ENFANTS NE SERONT PAS LES OTAGES DE L’ANTISEMITISME EN FRANCE…

Suite à l’agression antisémite de deux jeunes hommes juifs, samedi 24 mai, la Communauté Israélite de Créteil et le Consistoire de Paris a organisé un grand rassemblement dans l’enceinte de la Grande Synagogue de  Créteil, rue du 8 Mai 1945, Lundi 26 mai 2014 à 20 h 30,en soutien à la famille et pour faire front au regain d’antisémitisme en France et en Europe.

Le 26 mai, c’est en présence de plus de 800 personnes, attentives et recueillies que s’est déroulé le grand rassemblement de la communauté juive de Créteil en solidarité avec les deux jeunes hommes victimes d’une agression, le samedi 24 mai. Etaient présent notamment : le Préfet du Val-de-Marne, Thierry Leleu, le Député-Maire de Créteil, Laurent Cathala, la Vice-présidente du Conseil Régional d’Ile-de-France, Michèle Sabban, le Député-Maire de Maisons-Alfort, Michel Herbillon, Député-Maire de Saint-Maur, le Président du Consistoire, Joël Mergui, M. Breton, représentant Sylvain Berrios, le Président de la Communauté, Albert Elharrar, le Rabbin de Créteil, Alain Senior et Gil Taieb, Vice-Président du CRIF.

Diverses prises de paroles ont eu lieu, au cours desquelles tous ont exprimé leur indignation et leur inquiétude quant au climat d’insécurité ressenti par la Communauté Juive de France.

Les représentants des pouvoirs publics et les élus ont très fermement condamné cet acte odieux et assuré la Communauté Juive de leur soutien et de la volonté sans faille de retrouver et de condamner les coupables.

La cérémonie s’est achevée par une minute de silence à la mémoire des victimes de Bruxelles ainsi que par la bénédiction pour la République Française récitée par le Rabbin Senior.

M. Elharrar tient à exprimer toute sa reconnaissance au Préfet du Val-de-Marne, à titre personnel, qui a été, sans relâche, aux côtés de la Communauté dès la nouvelle de l’agression.

MERCI à ceux qui ont pu venir nombreux à ce rassemblement pour témoigner de leur indignation face à cet acte ignoble et lâche !
NON, NOS ENFANTS NE SERONT PAS LES OTAGES DE L’ANTISEMITISME EN FRANCE.

Merci de votre présence au centre Beth-Hillel de Sucy pour la Hilloula de Rabbi Chimon Bar Yo’haï …

Rabbi Shimon Bar Yoraï

Chers Amis,

Merci beaucoup à tous ceux qui ont participés à la Hiloula de Rabbi Chimon Bar Yo’haï, l’ambiance était chaleureuse et familiale autour du buffet dinatoire et nous avons passé ensemble, un excellent moment.

Les grandes bougies à cette occasion étaient magnifiques, un grand bravo à notre généreux donateur qui les a fournies.

Merci encore et à bientôt pour d’autres rencontres aussi sympathiques 🙂 !!

Kol Touv.