Et si…

Et si…..
Et s’il était temps de partir ?
De faire nos valises, de quitter la France
La France qu’on a aimée, la France dans laquelle on a grandi avec nos voisins juifs, musulmans, chrétiens, athées
La France ou aller à l’école juive était un acte religieux et non pas une nécessité absolue
La France ou après la profanation du cimetière de Carpentras nous étions 1.000,000 dans la rue quand pour Ilan nous étions péniblement 50.000.
La France ou marcher avec une kippa ne représentait pas un acte héroïque voire suicidaire
Alors oui c’est sûrement très dur de tous laisser, oui c’est se reconstruire ailleurs sans ses repères, ses amis, sa famille parfois.
Oui il faut souvent renoncer à une situation financière stable et confortable
D’autres l’ont fait avant nous !!!!
Nos parents ou grands-parents n’ont-ils pas tout abandonné en Afrique du Nord ou en Europe de l’Est ?
Ils sont partis ou plutôt ont été chassés, ils ont laissé les maisons, magasins et autres
Ils se sont reconstruit pour nous offrir ce que nous sommes
Alors à notre génération de protéger nos enfants, à notre génération de leur offrir un monde meilleur, à notre génération de passer outre les questions et les angoisses !
Il existe UNE différence de taille avec les générations qui nous ont précédées : NOUS AVONS NOTRE PAYS, celui d’où personne ne nous chassera : ISRAEL !!
Alors oui en ISRAËL tout n’est pas rose, oui il y a les attentats, oui il y a l’armée, oui l’israélien ne sait pas faire la queue chez le boucher…!!!!
Mais avant tout, on est chez nous !
Ce n’est pas abandonner le combat que d’envisager l’Alyah, c’est anticiper une chose qui semble inéluctable à très court terme…

Voilà ce qu’ont inspiré les tristes et inquiétants derniers évènements en France et en Europe à un de nos amis, fidèle de notre Centre Beth-Hillel de Sucy.

 

Un grand Mazel Tov à notre Maire Marie-Carole Ciuntu…

Nous avons la joie de vous annoncer que notre Maire Marie-Carole Ciuntu est devenue Maman vendredi dernier en donnant naissance à deux beaux petits garçons.

De la part de toute la communauté Beth-Hillel de Sucy, un grand Mazel Tov et tous nos vœux de bonheur à la Maman et aux petits.

Voici le mot de notre Président envoyé à notre Maire de Sucy :

Très chère Marie-Carole,

Je viens d’apprendre la lumineuse nouvelle, quel bonheur aussi pour toute ta famille, tes proches et tes amis à l’annonce de la naissance des jumeaux. Nous partageons pour notre part ton bonheur et ta joie. Nous formulons dans nos prières les vœux de santé, de joie et de réussite pour tes enfants et nous nous réjouissons à l’avance de te rencontrer avec… le double landau !!!

Affectueusement,

Raphy Marciano

 

 

Bruxelles, Créteil : «Restez vigilant dans la défense de nos valeurs»…

Ainsi la haine n’a plus de limite et n’a peur de rien, ce qui est par excellence la méthode et le but recherché par les auteurs de ces actes de terrorisme : faire peur, répandre le trouble et le sentiment d’insécurité, particulièrement au sein de la communauté juive d’Europe.

Le message est double : aux Juifs il dit « partez d’Europe, votre seule présence est une forme de résistance insupportable à nos objectifs politiques et religieux ; aux Européens, il dit « attention, rien ne saurait nous intimider, ni vos lois, ni votre police, ni vos droits d’égalité et de respect de la personne. Nous créons la peur car seule celle-ci est le terreau de notre pouvoir ».

Le terrorisme antijuif et antisioniste est en train de gagner.

Si on se reporte au récent sondage organisé par Siona et JForum sur l’antisémitisme en France en 2014, effectué à partir d’un échantillonnage de 3833 personnes sur la base de 16 questions posées par internet du 17 avril au 16 mai 2014 :

  • 74,2% des personnes interrogées envisagent de quitter la France, dont 29,9% pour cause d’antisémitisme et presque autant (24,4%) pour préserver leur identité juive, reconnaissant implicitement que celle-ci est menacée.
  • 92,2% de ces personnes considèrent que l’antisémitisme est très inquiétant dans notre pays ; 76,3% sont inquiets quant aux attaques des fondements mêmes du judaïsme et 93% considèrent que les moyens mis en œuvre pour lutter contre ces actes de haine contre notre communauté sont inefficaces ou peu efficaces, en grande partie à cause de la désinformation des médias concernant le conflit israélo-palestinien (93,4%) et de la propagande islamo-intégriste et pro-palestinienne (93%).

Siona recevait le 18 mars dernier dans ses locaux parisiens, Ariel Kandel, directeur général de l’agence juive. Roger Pinto, président de Siona, faisait état à cette occasion, d’un afflux des demandes de départ des Juifs de France pour Israël et regrettait les délais trop longs et les procédures fastidieuses pour s’y installer. Ce qui constitue, a rappelé monsieur Pinto, « un défi commun à relever ».

A cette question de Roger Pinto, monsieur Kandel a répondu longuement, dans un exposé clair et précis.

En France, a précisé d’emblée monsieur Kandel, il existe de nombreuses raisons de s’installer en Israël : l’antisémitisme grandissant bien sûr, mais aussi la crise économique et l’attrait pour un pays en pleine croissance. En 2012, 1907 juifs français ont fait leur Alyah. Ils étaient 3300 en 2013. Ils devraient être entre 5 et 6 000 en 2014. « Cet afflux numérique n’était pas prévisible (…) ce qui explique que l’Agence est submergée depuis septembre-octobre derniers, et répond dans la mesure de son possible ». Le temps d’attente pour obtenir un rendez-vous est de trois semaines en moyenne, délai somme toute raisonnable.

Monsieur Kandel a ajouté que L’Alyah ne s’improvise pas. C’est une procédure qui peut prendre, en effet, plusieurs mois selon les cas de chacun. C’est aussi un projet personnel et familial qui se prépare. L’Agence juive insiste sur la nécessité de s’interroger sur sa relation à Israël et aux moyens que chacun se donne pour s’intégrer au pays, comme trouver rapidement un travail, parler l’hébreu, y résider plusieurs mois par an. Les jeunes sont privilégiés car leurs capacités d’adaptation sont porteuses de succès et d’avenir.

L’avenir des Juifs de France est … en France.

Synagogue de Créteil

Synagogue de Créteil

Faut-il céder au sauve-qui-peut général et à la peur habilement organisée par ces actes de terrorisme en France et en Europe ? Les Juifs doivent manifester leur colère mais garder à l’esprit que c’est notre présence qui dérange et que c’est précisément notre détermination à défendre ici même les valeurs de la communauté comme celles de la République qui permettront de faire reculer les dangers et les menaces insupportables qui pèsent sur l’avenir de tous les Européens.

Une manifestation s’est tenue devant l’Ambassade de Bruxelles, au 9 rue de Tilsit, 75017 Paris Dimanche 25 mai à 18h00 en hommage aux victimes et en soutien aux familles.

Une belle façon de dire non. Non à la peur, non à la défaite de nos valeurs et de nos libertés.

Jean-Paul Fhima Source tribunejuive.info

Monter sa boîte en Israël : les erreurs à éviter…

Qui dit nouveau départ, dit aussi nouveau moyen de gagner sa vie. Nous vous proposons de lire, le papier pratique de Nathalie Garson (rédactrice pour actuj.com), une étude de cas, qui met en lumière les erreurs à éviter et les bonnes idées pour entreprendre en Israël.

Nathalie et Laurent Ben Haim sont des commerçants. Depuis Paris, où ils faisaient les marchés pour vendre des foulards, en passant par leur magasin de chapeaux à Nice, pour arriver enfin en Israël où ils se lancent dans la pâtisserie. Quand les Ben Haïm font leur alyah, il y a 6 ans, ils ne savent pas de quoi ils vont vivre. Ils comptent sur leur sens des affaires et leur flair pour trouver une idée de business, mais « le problème est », comme dit Laurent, « que tous les Français ont les mêmes idées quand ils arrivent en Israël : faire de l’import-export avec la France ou ouvrir un restaurant ».
Alors, en attendant d’avoir l’éclair de génie, Laurent continue de faire la navette avec la France. Mais très vite, ils décident de vendre le magasin et de s’investir entièrement en Israël. Nathalie qui a toujours aimé cuisiner prend des cours de pâtisserie, et c’est là que les Ben Haïm décident d’ouvrir une école de pâtisserie. Ils investissent dans du matériel, font de la publicité, inscrivent les premiers élèves et lancent NESS Pâtisserie – la première école de pâtisserie Française à Jérusalem.
Ne compter que sur sa bonne étoile?
Cependant, Laurent se rend vite compte que la profitabilité de l’activité n’est pas optimale et que le temps investi à enseigner pourrait être rentabilisé par la production et la vente de gâteaux en magasin. Ils ouvrent donc une pâtisserie à la Moshava Germanit et lancent l’activité de NESS Pâtissier.
« Nous sommes content de là où nous sommes aujourd’hui », explique Laurent, « mais notre objectif est de stabiliser notre business et de trouver les fonds pour ouvrir d’autres magasins. » « Cela n’a pas été facile de monter un business en Israël, » précise Nathalie. « En France on a nos repères et l’on sait à qui demander, alors qu’ici on ne connait pas le marché, le système, les lois et l’on ne parle pas la langue. »
Comme beaucoup de Français qui pensent monter un business en Israël, Nathalie et Laurent Ben Haim ont compté sur leur bonne étoile pour trouver ce qui pourrait marcher. Dans leur cas, il aura fallu six ans pour monter et stabiliser leur affaire. Mais peut-on encore n’envisager Israël que comme « le pays des miracles »?
Alors, on fait quoi ?
Lorsque, comme Nathalie et Laurent, on connait sa valeur de commerçant et sa capacité de travail, Israël représente une vraie terre d’opportunités. Cependant, l’entrepreneur qui saura observer les potentiels du marché Israélien, les domaines en pointe comme les lacunes de l’économie ou de la culture Israélienne, auront une longueur d’avance qui leur permettra de gagner du temps et donc, de l’argent.
Mais concrètement, comment procéder?
Concrètement, il ne faut pas se fier qu’à ses intuitions d’homme d’affaire, à des aprioris ou encore à des bruits qui courent, mais à des faits et des chiffres. Tout comme la France, Israël bénéficie d’informations sur son économie qui sont accessibles par le Bureau Central des Statistiques, et il existe des sociétés de conseil qui proposent des études de marchés plus précises à différents niveaux.
Il reste ensuite à l’entrepreneur à être conscient de ses propres compétences et de ce qu’il – ou elle – pourrait apporter à une société dynamique, jeune et exigeante telle qu’Israël. Et d’avoir l’intelligence de les utiliser dans les domaines identifiés comme représentant des opportunités potentielles sur le marché israélien. La vraie opportunité de business se trouve à la croisée des chemins entre une compétence ou un produit que vous possédez, et un besoin identifié sur le marché israélien et exprimé par un public cible potentiel.
En guise de conclusion Dans le cas décrit, Nathalie et Laurent ont réussi à trouver ce point de rencontre : ils ont essayé plusieurs directions avant de tomber sur la bonne, et c’est peut-être en tombant qu’on apprend à marcher. On leur souhaite toutefois, à eux et a tous les futurs entrepreneurs en Israël, d’utiliser des outils qui existent qui peur permettront d’assurer une croissance exponentielle.
Souce : actuj.com, Rédacteur Nathalie Garson

NOS ENFANTS NE SERONT PAS LES OTAGES DE L’ANTISEMITISME EN FRANCE…

Suite à l’agression antisémite de deux jeunes hommes juifs, samedi 24 mai, la Communauté Israélite de Créteil et le Consistoire de Paris a organisé un grand rassemblement dans l’enceinte de la Grande Synagogue de  Créteil, rue du 8 Mai 1945, Lundi 26 mai 2014 à 20 h 30,en soutien à la famille et pour faire front au regain d’antisémitisme en France et en Europe.

Le 26 mai, c’est en présence de plus de 800 personnes, attentives et recueillies que s’est déroulé le grand rassemblement de la communauté juive de Créteil en solidarité avec les deux jeunes hommes victimes d’une agression, le samedi 24 mai. Etaient présent notamment : le Préfet du Val-de-Marne, Thierry Leleu, le Député-Maire de Créteil, Laurent Cathala, la Vice-présidente du Conseil Régional d’Ile-de-France, Michèle Sabban, le Député-Maire de Maisons-Alfort, Michel Herbillon, Député-Maire de Saint-Maur, le Président du Consistoire, Joël Mergui, M. Breton, représentant Sylvain Berrios, le Président de la Communauté, Albert Elharrar, le Rabbin de Créteil, Alain Senior et Gil Taieb, Vice-Président du CRIF.

Diverses prises de paroles ont eu lieu, au cours desquelles tous ont exprimé leur indignation et leur inquiétude quant au climat d’insécurité ressenti par la Communauté Juive de France.

Les représentants des pouvoirs publics et les élus ont très fermement condamné cet acte odieux et assuré la Communauté Juive de leur soutien et de la volonté sans faille de retrouver et de condamner les coupables.

La cérémonie s’est achevée par une minute de silence à la mémoire des victimes de Bruxelles ainsi que par la bénédiction pour la République Française récitée par le Rabbin Senior.

M. Elharrar tient à exprimer toute sa reconnaissance au Préfet du Val-de-Marne, à titre personnel, qui a été, sans relâche, aux côtés de la Communauté dès la nouvelle de l’agression.

MERCI à ceux qui ont pu venir nombreux à ce rassemblement pour témoigner de leur indignation face à cet acte ignoble et lâche !
NON, NOS ENFANTS NE SERONT PAS LES OTAGES DE L’ANTISEMITISME EN FRANCE.

Ramener les juifs de France à la maison…

L’Alyah des juifs de France , en voici les chiffres :

– 2012: 1972 – 2013: 3348 soit 70% d’augmentation –  et en deux mois de 2014 : 717  soit un doublement par rapport à l’an dernier à la même date.

La  communauté juive de France est la plus importante d’ Europe :  on l’évalue à un peu moins de cinq cent mille personnes. Il faut donc relativiser : il n’y a pas d’exode massif s’agissant de 0,7% de la population concernée qui « monte »en Israël.

 

valls

Les déclarations de François Hollande, de son Premier ministre et de celles de ses ministres, surtout Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, chargé des cultes , sont toutes chaleureuses à l’égard des juifs de France. Mais il y a en France un désenchantement explicable : Ilan Halimi, la tuerie de Toulouse, Soral, Dieudonné,  » Juif, barre toi, la France n’est pas à toi », les dérapages verbaux à la radio, à la télévision , la campagne Boycott, Désinvestissement, Sanctions fournissant aux anti juifs le faux nez de  l’anti sionisme, les tags sur les tombes, les écoles, les synagogues, le porteur de kippa tabassé dans le RER sous le regard évasif des autres voyageurs, la lâcheté et la haine ….on ne va pas  faire l’inventaire, on pourrait en oublier …

Il y a un conflit au Moyen Orient qui est le seul à  polariser l’opinion mondiale. Les anglais ont une bonne formule pour en parler :  » nos Jews, no news », si on parle de juifs, ça intéresse.

Bien sûr il ne s’agit pas de la Syrie et ses 130.000 civils massacrés mais de l’impossible partage de la Palestine déjà partagée avec la création de la Jordanie et que les palestiniens ont toujours refusé de repartager avec les juifs. Un conflit territorial dont il existe 50 exemples dans le monde et mille dans l’Histoire, est importé en France par une large partie des six millions de musulmans de France, la totalité des anti juifs frétillant de l’aubaine.

Et  les juifs » heureux comme Dieu en France » se demandent s’ils ont un avenir ou s’ils doivent faire profil bas, ôter kippa, étourdir avant d’égorger, accueillir les terroristes libérés comme héros de guerre , montrer qu’ils sont pour la paix à tout prix, celui  de la sécurité d’Israël, raser les murs et fraterniser avec les casseurs de banlieue et les intellectuels perfides.

Chacun décidera pour lui même. C ‘est difficile de quitter la France , perfection hexagonale de l’Europe,  » tu m’as longtemps nourri du lait de ta mamelle  » et tant de regrets à évacuer .

André MAMOU La ministre israélienne de l’Intégration Sofa Landver a présenté mardi, lors d’une réunion au Parlement, un plan pour encourager l’immigration de juifs de France avec comme objectif de faire venir 15.000 personnes dans les trois ans à venir.

Sofa_Landver

Sofa Landver

« C’est la première fois que le gouvernement israélien présente un projet spécifique pour l’immigration des juifs de France », a précisé la ministre, qui a affirmé que « l’Etat d’Israël allait s’engager pour augmenter les chiffres de l’+aliyah+ (immigration) et aider à une meilleure intégration ».

Ce programme, doté d’un budget de 17,5 millions de shekels (3,8 millions d’euros), prévoit d’encourager les juifs de France à s’installer en Israël, à lever les obstacles administratifs pour faciliter leur intégration et permettre la reconnaissance en Israël de davantage de diplômes professionnels français.

Partenaire de ce plan, l’Agence juive, un organisme para-gouvernemental chargé de l’immigration, s’est engagée à dépêcher des délégués supplémentaires en France pour répondre aux demandes croissantes d’informations sur les possibilités de s’installer en Israël.

Selon les chiffres du ministère de l’Intégration, 3.348 Juifs de France ont immigré en Israël en 2013, une augmentation de 70% par rapport à 2012 avec 1.972 personnes.

« Nous avons déjà accueilli depuis le début de l’année 717 personnes de France, soit deux fois plus qu’en 2013 à la même date », a déclaré le directeur général du ministère Oded Forer.

M. Forer a expliqué vouloir faire venir 4.000 personnes en 2014, 5.000 en 2015 et 6.000 en 2016.

Selon lui, « la mauvaise situation économique en France, la montée de l’antisémitisme » et le fait qu’Israël soit « un pays attractif » sont les raisons pour lesquelles ce pays peut miser sur une augmentation du nombre d’immigrants juifs de France.

« Parmi les juifs qui ont un lien avec la communauté en France, un tiers a exprimé l’envie de s’installer en Israël à court ou moyen terme, soit près de 80.000 personnes, mais nous voulons toucher également l’ensemble des personnes susceptibles de recevoir la nationalité israélienne par la Loi du retour, soit 1,2 million de personnes », explique M. Forer.

Il faisait ainsi allusion non seulement aux personnes de confession juive, mais aussi à ceux ou celles qui a un parent ou un conjoint juif, ce qui permet d’obtenir la nationalité israélienne.

« Il y a une opportunité qu’on ne peut pas rater et le ministère (de l’Intégration) a décidé de s’investir pour ramener les juifs de France à la maison », a affirmé Sofa Landver..

Source : Tribune Juive.info, AFP

« J’avais une kippa sur la tête »…

Le jeune juif agressé dans le RER A a répondu à une interview sur RMC,

au micro de Jean-Jacques Bourdin.

kippa

Extrait : « Ce n’est pas compliqué: j’avais une kippa sur la tête. Quatre individus, des blédards, sont rentrés dans la plateforme où j’étais assis. L’un a commencé à faire une prière en arabe, levant les mains au ciel. Ils me regardaient, et j’entendait: « lihoud, lihoud » (juif, juif), ce que je comprenais puisque étant jeune et habitant la banlieue, j’ai souvent entendu ce genre d’insulte.  Il s’en est suivi une quenelle. Et j’ai répondu par un bras d’honneur à sa quenelle, parce que j’en ai marre de devoir à chaque fois pas répondre aux provocations.  Ce monsieur n’a pas aimé ma réponse. Il m’a menacé en montrant ses poings.

Avec ses camarades, ils étaient 4, ils m’ont menacé. Un m’a tiré le bras, l’autre la gorge. J’ai essayé de me défendre. J’ai pris des coups de poing dans la figure, partout, j’étais assommé. Mes lunettes ont voltigé.

Ce qui m’a le plus frappé, c’est l’indifférence des gens dans le wagon. Personne bougeait. Il y en a un qui au début a essayé, mais il a ensuite reculé. Il a peut-être eu peur finalement. Et le plus drôle c’est que, à la fin, j’arrive à Châtelet, j’entends les insultes… et l’un d’eux me dit: « de toutes façons, toi t’es juifs. T’as pas de pays. T’as pas de patrie. » Je lui répond: « t’es quoi toi ? » Il me dit: « je suis Algérien. » Alors, quand je lui dit: « ben retourne dans ton pays, vous nous pourrissez la vie ici,  il y a un bobo qui n’a pas bronché pendant toute l’agression qui a commencé à faire la morale: « oh non, tout le monde est français ici… » Je trouvais ça assez drôle. Il n’a pas bougé et il donne la morale… »…

Plus que jamais informons nos enfants et nos amis, et soyons vigilants…

La circoncision, rituel barbare ou baromètre de la liberté ?

Selon le tribunal de Cologne, la circoncision serait « contraire à l’intérêt de l’enfant qui doit décider plus tard par lui-même de son appartenance religieuse ». Ce qui est assez réjouissant à entendre venant d’un pays où l’enseignement religieux, principalement organisé par les Eglises catholique et protestante, est généralisé dans les écoles.

A ce train-là, on peut se demander si l’instruction religieuse n’est pas un abus de pouvoir de la part des parents allemands. De même que le consentement parental à une opération non vitale, disons, l’ablation des végétations adénoïdes, ou simplement les vaccinations diverses (qui ne sont pas sans risques), les yoyos dans les oreilles (heureusement passés de mode), les appareils dentaires (que les enfants détestent), la rééducation oculaire, la psychothérapie, l’apprentissage de la lecture et du calcul mental. Et pourquoi pas une intervention dans le cas d’un phimosis et d’un paraphimosis (10 hommes sur 1000). Ces actes devraient-ils exiger aussi d’avoir le consentement des chères têtes blondes et brunes ?

Toutefois, la circoncision serait-elle un rituel barbare ? Les ignares comparent souvent la circoncision à l’excision, alors que les deux actes n’ont rien à voir dans la pratique, dans les motivations et dans les effets. Et ces ignares oublient un peu vite que c’est bien la circoncision de Jésus qu’ils fêtent le 1er janvier avec champagne et mirlitons – précisément huit jours après sa naissance, le 25 décembre. Ce sont d’ailleurs les périodes les plus sombres de l’histoire qui ont été marquées par la répression et l’interdiction de cette pratique religieuse. Or, la barbarie n’est pas d’effectuer la circoncision, mais de l’interdire. La circoncision est un baromètre de la liberté religieuse. L’an dernier, en Californie, la lutte contre la circoncision a débouché sur une vague d’antisémitisme parfaitement nauséabond. Comme s’il fallait une confirmation à cette règle ancestrale, celle-ci s’est illustrée par la publication d’une BD totalement abjecte « Foreskin Man ». Extrait ci dessous :

Extrait de "Foreskin Man"

En fait, c’est la lutte contre la circoncision qui est criminelle dans le contexte actuel, sachant que toutes les études effectuées par l’OMS et l’Onusida s’accordent à dire que, associée à l’usage du préservatif, l’ablation du prépuce réduit de 60% les risques de contamination par le VIH et autres MST.

Reste la question ultime, la quintessence du problème, la vraie pomme de discorde : qui, du circoncis ou du non circoncis, ressent le plus de plaisir ? En fait, nul ne peut répondre à cette question tant les témoins ont un point de vue idéologique tranché. Chacun en l’occurrence est juge et partie. Les sondages sur la sexualité sont une vraie leçon d’humilité puisque, finalement, tout le monde ment, simule, exagère. Vue l’abondance – et la complaisance – des témoignages, on peut supposer que les deux groupes arrivent au coude-à-coude. La question n’a pas fini de déchaîner les passions tant elle est liée aux fantasmes sexuels des uns et des autres.

Cet article initialement publié en juillet 2012, est plus que jamais d’actualité, y compris pour les musulmans qui sont visés tout autant, puisque Isaac et Ismaël étaient tous deux fils d’Abraham !!!

Edith Ochs – www.huffingtonpost.fr Souce : Tribune juive.info

 

Danemark : Interdiction de l’abattage rituel ?

Le ministre de l’Agriculture danois Dan Jorgensen a annoncé l’interdiction de tout abattage rituel dans son pays.

Annoncé la semaine dernière, l’interdiction de la pratique de l’abattage rituel au Danemark est entrée en vigueur dès cette semaine. La raison de cette prohibition a été donnée par le ministre lui même : « Les droits des animaux passent avant les droits religieux. Je suis favorable à l’abattage rituel, a-t-il poursuivi mais il doit être fait de manière à ne pas causer de souffrance à l’animal. Et ceci ne peut se faire que par l’étourdissement préalable ». Ce qui, bien sûr, n’est pas conforme à la loi juive.
   Concrètement, cette interdiction ne va pas vraiment perturber la vie juive locale puisqu’il n’existe pas d’abattoirs où pratiquer la shehita au Danemark. Et que quasiment toute la viande cachère consommée par la petite communauté juive du pays (6000 personnes en tout) est importée. Malgré cela, les membres de ladite communauté ont, si l’on en croit la presse, inondé les ministères de protestations.
   Mais, si rien ne va changer sur le terrain, la décision danoise a une portée symbolique non négligeable au moment où d’autres pays européens s’interrogent sur l’adoption d’une interdiction similaire ou sa continuation comme en Pologne. Ceci explique, entre autres, le ton adopté face à une telle décision.
   « Cette attaque sur la pratique religieuse juive de base au Danemark met en question la poursuite d’une vie communautaire dans le pays et fait suite aux attaques continuelles contre la circoncision », a déclaré le Président du Congrès Juif Européen, Moshe Kantor… Nous lançons un appel urgent au gouvernement danois pour qu’il rencontre des représentants de la communauté et du Congrès Juif Européen afin que nous puissions présenter équitablement notre plaidoyer pour la continuation de la shehita sur des bases légales, morales et de bien être des animaux », a encore dit le même.
   De son côté, après avoir rappelé que la shehita était la seule manière d’empêcher la souffrance animale, le Grand Rabbin (ashkénaze) d’Israël, Rav David Lau a précisé : « Je vais parler à l’ambassadeur du Danemark en Israël et à d’autres officiels danois et si une telle décision a été prise, nous demanderons qu’elle soit abolie ».
Source : ActuJ.com

Cancer du sein : une technologie israélienne pour mieux dépister la maladie

Fondée en 2006, la société israélienne Real Imaging a développé une solution d’imagerie complète destinée à la détection du cancer du sein.

Extrêmement précise, la technologie RUTH diminue considérablement les risques de diagnostics erronés, pour les femmes de tous les âges.realimaging-350x350

Malgré les avancées de la recherche, le cancer du sein reste la première cause de décès chez la femme par cancer, avec un risque qui augmente significativement entre 30 et 60 ans. La nouvelle technique de mammographie de Real Imaging permet d’observer les tissus mammaires en 3D et d’améliorer de ce fait l’efficacité du dépistage et la vitesse de prise en charge des patientes.

Le système propose une analyse d’images détaillées des seins, comprenant une imagerie en 3D mais également un balayage infrarouge permettant de combler les lacunes d’une mammographie traditionnelle en 2D.

Boaz Arnon, fondateur de Real Imaging, a pensé cette technologie après avoir perdu sa mère décédée d’un cancer du sein en 2004.

« Les machines sont sensibles à la forme et la composition de la poitrine, » a déclaré le PDG de Real Imaging Maiki Yoeli. Ce à quoi il ajoute : « Nous fournissons un outil qui apporte les preuves les plus fiable de l’existence d’une tumeur chez la femme ».realimaging 2

La société Real Imaging vient de lever plusieurs millions de dollars de la part de China Everbright Investment Management Ltd, qui réalise ainsi son premier investissement majeur dans une société israélienne.

« En Chine, il n’y a pas d’experts ni de techniciens en mammographie, et beaucoup des femmes ont un tissu mammaire dense, ce qui favorise l’apparition du cancer plus tôt que la moyenne.  Le produit RUTH y est donc particulièrement utile en tant que scanner initial »; explique David Izhaky, le vice-président de la Recherche et Développement de Real Imaging.

En outre, Real Imaging s’apprête à obtenir le marquage CE (« conformité européenne ») pour son dispositif de diagnostic RUTH.

Souce : Tribune juive.info

Il y a quelques années…

Il y a quelques années encore, je sortais dans la rue avec une étoile de David autour du cou.


Il y a quelques années encore, je n’avais pas peur d’emmener mes enfants à l’école.


Il y a quelques années, il était possible d’enseigner la Shoah dans tous les collèges et les lycées.


J’osais aborder le thème d’Israël avec mes amis non-juifs.

Il y a quelques années, j’ai donné à ma fille un prénom français.


Je l’ai inscrite à l’école publique, sans penser qu’un jour je devrais l’en retirer par peur qu’on ne la frappe parce qu’elle était juive.


Je ne voyais pas apparaître des caricatures dignes des années Trente sur Internet.


Je ne trouvais pas non plus quantité de sites répertoriant les noms des personnalités juives en France.


Je ne rencontrais pas sur Google, You Tube ou Facebook des propos antisémites.


Et dans le bar d’un grand hôtel, je n’avais pas entendu les délires d’un vieux fou, qui n’était ni vieux ni fou.

 

Il y a quelques années, je lisais les journaux.

Je regardais les nouvelles à la télé.


Pour moi, la Shoah était incompréhensible.

Je me disais : plus jamais ça !
Et surtout, je me demandais : pourquoi les Juifs ne sont-ils pas partis à temps d’Allemagne, alors que tant de signes inquiétants auraient dû les alerter ?

 

Il y a quelques années, je ne me savais pas en exil sur ma terre natale.
La France était mon pays, ma culture, ma façon d’être et de penser.


Je pensais que nos dirigeants nous protégeaient.

 

Il y a quelques années, je partais en vacances dans les pays arabes. J’aimais aller sur la trace de mes ancêtres, les Sépharades.

 

Ceux qui furent massacrés à Grenade en 1066 par une foule qui haïssait les Juifs qui, disaient-ils, étaient riches et puissants.

 

Ceux qui, victimes de l’Inquisition, furent obligés de se cacher ou de partir.


Il y a quelques années, je ne pensais pas devenir marrane.

 

Il y a quelques années encore, je ne pensais pas entendre scander des slogans anti-juifs dans la rue.

 

Il y a quelques années, j’avais foi dans l’homme.

 

Il y a quelques années, Ilan n’était pas mort.

 

Myriam, Gabriel, Arié et Jonathan étaient encore en vie.

 

Il y a quelques années, il était encore possible d’être juif en France.

 

Par Eliette Abécassis

Juif, barre toi, la France n’est pas à toi,… Julien Dray : La barbarie n’est jamais loin…

Juif, barre toi, la France n’est pas à toi

Source La Tribune Juive Info

Aujourd’hui, la frontière entre antisémitisme déguisé et antisémitisme affiché a été franchie lors de cette odieuse manifestation du 26 janvier dernier. Pour la première fois depuis la fin de la seconde guerre mondiale, on a pu entendre des slogans haineux qui ne se cachaient pas derrière un soi-disant antisionisme politiquement correct. juif barre toi 2

Nous avons tous été choqués, écoeurés. Voici la réaction de Tania, une jeune fille de 25 ans, qui a réagi avec ses tripes à ce qu’elle ne pensait pas possible.

Je suis juive. De père et de mère. De grands-pères et de grands-mères. Je suis issue d’une famille juive, et je vous jure, il y a de quoi en rire !

Il y a vraiment de quoi rire. Riez par exemple, des 25 personnes qui sont autour de la table lorsqu’on organise « un petit shabbat ».

Riez, aussi, de ma mère qui de manière tout à fait anodine, s’amuse à repérer les noms en « wicz », « man », « soussan » et autres consonances juives dans les génériques de films. Riez de ces kilos qu’on prend si facilement, et qui restent inévitablement stockés dans les fesses.

Mais svp, ne me dites pas qu’on peut plaisanter de tout. Car récemment, la limite est floue pour moi, entre humour et haine.

Mais rions, rions ensemble. Rions de mon arrière grand-mère polonaise qui avait un accent yiddish à couper au couteau. Rions de ma grand-mère cette fois, qui prépare 300 crêpes lorsqu’on est 6 à venir prendre le goûter. Rions de mon grand-père égyptien, qui vous aurait dit que tout ça « ce ne sont que des couillonnades ».

Mais svp, ne vous amusez pas des histoires de pyjamas rayés. Ne prenez pas à la légère les gestes et les mots « anti-systeme » qui rappellent une époque où les étoiles n’étaient pas jaunes que sur les dessins d’enfants.

Rions, rions autant que possible. Rions de mon mari juif que je n’ai pas encore trouvé, et des 400 invités que j’aurais été obligée d’inviter à mon mariage. Rions de la bibliothèque de mes parents dans laquelle trônent, entre Agatha Christie et Stephen King, « Le chat du rabbin », « Le meilleur de l’humour juif », « Les recettes de mémé Simone », et « la Shoa expliquée à mes enfants ».

Mais svp, ne me demandez pas de ne pas être choquée, et blessée, par tous les statuts Facebook que j’ai pu voir passer sur les profils de mes « amis ».

Ne m’en veuillez pas d’être effrayée par les commentaires haineux, et violents, que je lis chaque jour, sur des sites d’informations, sur des vidéos youtube, ou sur les réseaux sociaux.

Rions quand même. Rions de mes amis qui s’appellent Déborah, Joanna, Raphaël et David, et de ceux qui m’expliquent que la Liste de Schindler est leur film préféré. Rions de mes 12 cousins qui comptent 2 médecins, bientôt 3. Rions de la musique orientale qui s’immisce dans chacune de nos soirées et du nombre de fois où l’on m’a demandé « tu es… méditerranéenne ? »

Mais svp, n’ignorez pas les mots qui blessent, et surtout ne pensez pas que ce ne sont que des mots. Ne fermez pas les yeux sur les tombes qui sont profanées.

Rions. Essayons.

Mais ne m’en veuillez pas d’ avoir la gorge nouée, lorsqu’aujourd’hui, à Bastille, quelques centaines de manifestants brandissaient fièrement le drapeaux français en criant « juif, barre toi, la France n’est pas à toi ».

Riez de moi, il y a de quoi. Rions ensemble, de « ces défauts qui sont autant de chances ». Rions à gorge déployée. Rions aux larmes, mais svp, ne faisons pleurer personne.

Tania Demayo, a 25 ans. Ancienne Havera du Dror-Habonim, elle a grandi dans une famille plus traditionnelle que religieuse. Elle est assistante de production dans une agence de publicité, et a écrit ce texte en réaction épidermique au déferlement de haine qui a envahi Paris.

Le vice-président (PS) de la région Ile-de-France Julien Dray a assuré  que des manifestants du Jour de colère, le 26 janvier dernier, voulaient se rendre rue des Rosiers, au coeur du quartier historique juif de Paris.

julien dray

Sur BFMTV et RMC, l’ancien député a lancé: « la barbarie n’est jamais loin »,  et « c’est ce qu’il y avait il y a quinze jours dans les rues de Paris ». La barbarie, selon lui, «c’est quand des centaines de manifestants avaient dans  l’idée d’aller le soir rue des Rosiers» dans le quartier du Marais, théâtre en  1982 d’un attentat meurtrier dans un restaurant juif, chez Goldenberg.

Cette source policière a rappelé que sur les réseaux sociaux, dans les  jours précédant la manifestation, « il y avait également des appels à commettre  des violences rue des Rosiers, ce qui nous avait conduit à mettre en place un dispositif spécifique sur ce secteur ».

Sur le site de Tribune Juive dont voici le lien, http://www.tribunejuive.info/france/julien-dray-la-barbarie-nest-jamais-loin, vous pourrez voir une vidéo qui en dit encore plus long sur l’ampleur de l’antisémitisme qui a explosé dans les rues de Paris lors de ces Jours de la Colère qui sont devenu les Jours de la Honte…!!!

Source AFP

Ariel Sharon : 28 février 1928 – 11 janvier 2014

Ariel Sharon

Ariel Sharon : son voyage a été celui d’Israël

L’ancien homme fort de la droite israélienne Ariel Sharon s’est éteint samedi après huit ans de coma, entraînant une vague d’hommages côté israélien.

  « Il n’est plus. Il est parti quand il l’a décidé », a dit le fils du défunt, Gilad, aux journalistes à l’hôpital Sheba, à Tel Hashomer, près de Tel-Aviv.

Selon le professeur Shlomo Noy, Ariel Sharon, élu chef du gouvernement en 2001 et réélu en 2003, est « mort paisiblement » d’une défaillance cardiaque à 85 ans, entouré par sa famille.

Dans un communiqué, le Président américain Barack Obama a présenté ses condoléances aux Israéliens et à la famille de l’ex-Premier ministre, qu’il a décrit comme « un leader qui a consacré sa vie à l’Etat d’Israël ».

La sobriété du communiqué présidentiel tranchait avec celui du secrétaire d’Etat John Kerry, qui supervise actuellement le processus de paix israélo-palestinien et pour qui « le voyage d’Ariel Sharon a été celui d’Israël ».

L’état de santé de l’ancien général, plongé dans le coma depuis une attaque cérébrale le 4 janvier 2006, s’était détérioré depuis le 1er janvier.

Selon les médias, des funérailles militaires devraient avoir lieu lundi. Le cercueil devrait être exposé dimanche à la Knesset, le Parlement israélien, où une cérémonie d’hommage officielle est prévue lundi.

Sharon a souhaité être enterré dans la ferme familiale des Sycomores, aux cotés de son épouse Lily, dans le sud d’Israël, près de la frontière avec Gaza.

Sa mémoire vivra « à jamais dans le coeur de la nation », a affirmé le Premier minsitre Benjamin Netanyahu, en exprimant son « profond chagrin ».

« Il a été d’abord et surtout un guerrier courageux et un grand chef militaire, un des plus grands des forces armées israéliennes », a-t-il souligné.

  « Et quand il a quitté l’armée, il a continué à oeuvrer pour Israël, jouant un rôle dans de nombreux gouvernements israéliens et bien sûr en tant que 11e Premier ministre d’Israël »,  a-t-il ajouté.

Le président Shimon Peres, dernier représentant de cette génération des fondateurs d’Israël, a salué son « cher ami, Arik » (diminutif d’Ariel), « un soldat courageux et un dirigeant audacieux qui aimait sa nation et que sa nation aimait ».

« Il fut l’un des plus grand protecteurs d’Israël et un de ses plus importants architectes, qui ne connaissait pas la peur », a estimé M. Peres, soulignant qu’il « savait prendre des décisions difficiles et les appliquer ».

Le ministre de la Défense Moshé Yaalon, opposé au retrait de la bande de Gaza ordonné par Sharon en 2005, a rendu hommage « malgré les différences d’opinion » à « l’expérience et aux qualités de dirigeant » de l’ancien Premier ministre.

Une centaine de membres du Jihad islamique ont brûlé des portraits de Sharon et distribué des friandises en signe de joie à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza,…

Ariel Sharon, quelques photos pour retracer une vie qui raconte l’histoire d’un pays.

זכרונו לברכה

ariel sharon 29-05-1967

Ariel Sharon le 29 mai 1967, juste avant la guerre des 6 jours

ariel sharon guerre du kippour

Ariel Sharon et Moshe Dayan – Guerre de Kippour

ariel-sharon-yitzhak-rabin

Ariel Sharon et Ytshak Rabin (1975-1976)

AS min defense anouar el sadate 25-08-81

Ariel Sharon et Anoual-el-Sadate – 28 août 1981

ariel sharon premier ministre

Ariel Sharon, premier Ministre d’Israël – 21 novembre 2005

UN SOLDAT COURAGEUX, UN DIRIGEANT AUDACIEUX

BAROUH’ DAYAN HAEMET

Recette : La Dafina de Chabbat

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Ingrédients :

  • 6 pommes de terre petites ou moyennes
  • 6 œufs blancs
  • 1 oignon émincé
  • 1 verre de blé
  • 1 verre de riz
  • 1 kg de jarret de boeuf ou paleron
  • 150 g de pois chiches en boite ou secs trempés dans l’eau la veille dans un récipient
  • 6 dates
  • 1/2 c. à café de miel
  • concentré tomate
  • paprika doux, piment rouge, curcuma
  • ail en gousse ou sec
  • 1 c. à café de sucre en poudre
  • huile
  • sel, poivre

Préparation :

1) Dans une cocotte, faire d’abord revenir dans 3 grosses c. à soupe d’huile l’oignon émincé, avec le sucre. Ajouter les morceaux de viande pendant 3 à 5 min à feu vif, puis mélanger les épices paprika piment rouge (harissa pour la recette tunisienne) curcuma concentré de tomate avec un peu d’eau dans la cocotte et enfin mélanger avec les pois chiches.
2) Verser les pommes de terre épluchées et entières, 2 ou 3 gousses d’ail non pelées, les dates (recette marocaine), saler et poivrer. Ajouter le miel (recette marocaine) et mélanger délicatement et laisser cuire à feu moyen pendant l’opération suivante.
3) Dans une assiette mélanger le riz avec une gousse d’ail pelée et écrasée un peu d’huile et du paprika puis verser dans un sac de congélation et bien le fermer. Même opération avec le blé dans un autre sac. Fermer les 2 sacs, en veillant à laisser l’espace suffisant car le riz et le blé vont gonfler au contact de la vapeur et vont pouvoir cuire à l’étouffé dans les sacs, vous pouvez également percer les sacs avec un cure-dents. Mettre les sacs dans la cocotte et recouvrir d’eau.
4) Laisser cuire toujours à feu moyen 15 min puis après les avoir rincés, ajouter les œufs entiers avec leur coquille et placer la cocotte sur la plaque électrique (plata) puis laisser cuire à petite température, du vendredi avant l’allumage des bougies jusqu’au repas du samedi vers 13h . Veiller à ajouter un 1/2 verre d’eau de temps en temps si besoin est. Le plat est cuit lorsqu’il reste un bon fond de sauce et que les œufs et pommes de terre sont cuits et bien marrons.
ASTUCES :
N’oubliez pas  la dafina est un plat qui se prépare en 3 temps donc ça ne se  fait pas sur un coup de tête !!!
– la veille on fait tremper les poids chiches  sous peine de courrir acheter une boite ou ne pas en mettre.
– le mieux est d’utiliser du miel de datte, il colore plus
– bien entendu chacun fait selon ses envies mais il faut savoir que plus il y a d’huile et meilleure est la dafina.
– si vous n’avez pas de plata de Chabbat, placez alors la marmite sur votre plaque électrique thermostat 1 pendant 18 à  20 h en pensant à mettre suffisamment d’eau pour éviter d’en ajouter pendant Chabbat et commettre un havera !!!
– attention, la dafina ne se  mélange pas constamment !!!
Le temps de cuisson assez long fait que cette recette riche d’ingrédients, se caramélise petit à petit. Servir chaud accompagné du riz et du blé.
Plat très consistant d’origine juive marocaine et ou tunisienne destinée à être mangé le lendemain suivie d’une bonne sieste…
Bon Appétit à Tous !!!

Savoir manger CACHER est un savoir-vivre

Cacherout

Ce que nous mangeons nourrit aussi notre âme

Parce que la cacherout est un des premiers aspects du judaïsme, parce que ce que nous mangeons nourrit aussi notre âme, avec l’aide du Consistoire qui continuellement cherche l’excellence dans ce domaine, nous vous mettons à disposition la liste des produits selectionés 2013-2014, pour les consulter vous pouvez cliquer ici

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